Mesdames et messieurs,
la prise en charge de l’arrêt cardiaque en France constitue un enjeu de santé publique majeur car il est responsable de la mort de plus de 50000 personnes par an avec un taux de survie qui diminue au fur et à mesure des minutes qui passent. Le taux de survie moyen d’une victime est seulement de 7,5% en France. Ce faible pourcentage s’explique, en partie, par l’absence d’une pratique rapide de réanimation cardiaque par les témoins et l’utilisation trop tardive d’un défibrillateur cardiaque. Et sans gestes de réanimation, chaque minute qui passe diminue de 10% les chances de survie. Ainsi, une victime d’un arrêt cardiaque qui n’est pas réanimée dans les 10 minutes n’a quasiment aucune chance de survie.
C’est pourquoi, le 11 janvier 2021, le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) et le fonds de développement du Bon Samaritain ont signé une convention afin d’intégrer un réseau de bénévoles, dénommés « bons samaritains », formés aux gestes de premiers secours et à l’utilisation d’un défibrillateur, dans le système actuel de gestion des urgences.
L’objectif du SDIS 71 est de pouvoir compter sur un maximum de « bons samaritains » grâce à l’application dédiée, à découvrir en cliquant sur le lien ci-dessous :
Le Bon Samaritain, une appli qui sauve des vies